L’OMS, l'organisation mondiale de la santé, est inquiète car la situation épidémique repart à la hausse dans plusieurs pays européens. L’OMS déclare environ 20.000 nouveaux cas par jour, pour 700 décès.
Pour le moment, la France métropolitaine semble relativement épargnée et connaît toujours un recul des hospitalisations. Cependant, le risque d’une deuxième vague, à l’automne voire dès le mois de juillet, est envisagé par plusieurs spécialistes. Il faut donc rester vigilants sur les gestes barrières, pour ne pas disséminer la maladie qui continue de circuler discrètement dans l’hexagone, et ne pas ruiner les effets du confinement.
Un dépistage massif
La France prévoit une grande campagne de dépistage pour identifier de potentiels foyers épidémiques « dormants », et ainsi tenter de maîtriser de futures chaînes de transmission de la maladie. A titre expérimental, près de 1,3 millions de personnes vivant dans 30 communes d’Ile-de-France, zone la plus touchée par le COVID-19, vont recevoir une invitation au dépistage.
Concrètement, des bons de l’Assurance maladie, pour faire pratiquer un test en laboratoire, public ou privé, seront adressés aux franciliens. Ce test pourra être pratiqué, même en l’absence de tout symptôme.
Des dépistages massifs permettraient également de ne pas gaspiller de nombreux tests dont la durée de validité est courte, de l’ordre de quelques mois. La France possède ainsi des stocks importants de tests PCR, arrivant en péremption à l’automne car le nombre de tests pratiqué à été très inférieur aux objectifs initiaux.
Philippe Mercier
|