Le sommeil joue un rôle fondamental dans l’alimentation. Un mauvais sommeil peut ainsi stimuler les signaux de la faim ou supprimer les signaux de satiété, conduisant à un dérèglement des conduites alimentaires.
Mauvais sommeil = aliments trop riches
Dans une nouvelle étude portant sur 495 femmes, des chercheurs de l’Université de Columbia ont constaté cette association : plus la qualité du sommeil est mauvaise, plus elles consomment le lendemain des aliments riches en sucres ajoutés ou en graisses saturées.
A terme, un mauvais sommeil peut donc conduire à augmenter le risque de maladie cardiaque et d’obésité. De précédentes recherches avaient d’ailleurs montré que les personnes ayant tendance à faire de courtes nuits étaient plus susceptibles de devenir obèses, de développer un diabète de type 2 ou des maladies cardiaques.
Quand un cercle vicieux se met en place
Avec cette nouvelle étude, c’est la qualité du sommeil et non la seule durée qui a été considérée. Les données indiquent que les femmes ayant un sommeil de mauvaise qualité consomment plus de sucres, celles qui mettent du temps à s’endormir mangent trop calorique, tandis que les insomniaques chroniques cumulent les deux comportements.
C’est alors un cercle vicieux qui s’installe, car une mauvaise alimentation peut avoir un effet négatif sur la qualité du sommeil et agir sur l’horloge biologique. Les chercheurs estiment que les thérapies qui améliorent la qualité du sommeil devraient améliorer aussi la santé cardiométabolique chez les femmes.
C.Deperetti
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