Une équipe de chercheurs de Google a mis au point un logiciel pour diagnostiquer les cancers du poumon : une technologie qui dépasserait les outils qui aident actuellement les cancérologues.
Le Deep learning
Le programme repose sur le Deep learning, une technique qui permet à la machine d’apprendre grâce à de très grandes quantités d’informations : en l’occurrence, la machine a été alimentée par les clichés médicaux de 14.000 personnes, dont 638 atteintes d’un cancer du poumon, en lui désignant ceux des personnes malades.
94,4% de réussite !
Et cette Intelligence Artificielle, analysant les images en 3D, ferait mieux que les médecins pour interpréter les scanners… Mise en compétition avec des radiologues expérimentés au cours d’une recherche, les médecins ont davantage échoué à poser le bon diagnostic que l’algorithme de la machine, qui a dépassé les 94% de réussite au fil des essais.
Cette réussite repose sur l’identification de détails qui échappent à l’œil humain et sur le fait que la machine ne peut pas se laisser influencer par des éléments subjectifs.
Un outil prometteur d’aide à la décision
S’il reste encore des progrès à réaliser pour la machine dans les cas complexes, ce programme de Google devrait devenir un outil prometteur d’aide à la décision, pour éviter de passer à côté d’un cancer ou éviter de pratiquer une biopsie inutile, en cas de doute à l’inteprétation du scanner par le médecin.
Valérie Karache
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